Un nom circule sur toutes les lèvres ces semaines-ci à Namur : Frédéric Janssens, le greffier du Parlement de Wallonie. Il n’est donc pas parlementaire mais chef de l’administration du Parlement, autrement dit d’une centaine de fonctionnaires.
Le 15 septembre dernier, l’homme, en poste depuis 2009, a été écarté temporairement du service parce que, quelques jours plus tôt, un xième article de presse avait fait état de son management "musclé" et d’un personnel en détresse. Ce n’était pas la première fois que des échos étaient donnés aux grandes difficultés humaines du Greffe du Parlement de Wallonie mais cette fois un témoignage glaçant était rapporté : des menaces gravissimes, enregistrées, du greffier envers un de ses employés. Plus moyen pour les parlementaires (les employeurs de Frédéric Janssens) d’ignorer l’alerte comme ils l’avaient fait par le passé. L’homme est donc suspendu, le temps, disent les parlementaires, d’y voir plus clair.
La boîte de Pandore est donc ouverte et il va rapidement apparaître que Frédéric Janssens, peu contrôlé par le Bureau de cinq parlementaires chargés de le superviser, aurait aussi pris quelques libertés avec des dépenses engagées au nom du Parlement…